Ma vie s'est arrêtée

J’ai toujours été motivé et déterminé. J’ai eu ma première commotion cérébrale pendant un match de volleyball. J’ai été conduit en ambulance aux urgences, où on m’a dit de rentrer chez moi et de prendre un antidouleur. Ce fut la première de mes sept commotions cérébrales.

J’ai ignoré les symptômes pendant plusieurs mois jusqu’à ce que les maux de tête deviennent si insupportables qu’aucune médication ne pouvait aider. J’ai dû laisser tomber l’université. Je n’étais plus performant au travail. J’ai passé beaucoup de temps assis dans un sous-sol sombre.

J’ai passé les deux mois suivants dans les cabinets des médecins — des spécialistes, des neurologues et des thérapeutes. Aucun n’était vraiment sûr de ce qui se passait. Finalement, quelques spécialistes ont commencé à envisager la piste d’un cancer du cerveau.

Ça m’a détruit.

Je n’en ai parlé à personne. J’ai toujours menti sur mon état de santé. Je ne l’ai jamais admis, mais j’étais une épave. Un soir, je rentrais chez moi tard dans la nuit et j’ai essayé de provoquer un face-à-face avec une semi-remorque qui roulait en sens inverse, mais je n’ai pas réussi à faire tourner le volant. Des deux mains, j’ai essayé de faire dévier la voiture vers le camion, mais rien ne s’est passé. Nous sommes passés un à côté de l’autre.

J’ai passé les deux mois suivants dans les cabinets des médecins — des spécialistes, des neurologues et des thérapeutes. Aucun n’était vraiment sûr de ce qui se passait. Finalement, quelques spécialistes ont commencé à envisager la piste d’un cancer du cerveau.

Une semaine plus tard, j’étais dans ma chambre, tourmenté par l’idée de mourir d’un cancer du cerveau à l’âge de 18 ans. Je voulais prendre les choses en main. Pour la deuxième fois en une semaine, j’ai tenté de me suicider. J’avais l’intention de me faire suffoquer par le tuyau d’échappement de ma voiture, mais je n’ai pas réussi à trouver aucun de mes trousseaux de clés. Plus tard, je les ai tous découverts, posés sur ma table de nuit. Je n’en ai parlé à personne pendant plusieurs mois.

Après deux suicides ratés et après avoir appris que je n’avais pas de cancer finalement, j’ai commencé à reprendre ma vie. Je devrais plutôt dire que j’ai essayé de poursuivre ce qui restait de ma vie. Tout ce que j’appréciais et que j’aimais vraiment : poursuivre mes études universitaires, faire du sport ou passer du temps avec mes amis avait été fortement affecté par ma santé.

Cet été-là, j’ai eu deux autres commotions cérébrales. La douleur a recommencé à s’aggraver. À cause de l’insistance de mes parents, j’ai accepté que des gens viennent prier pour moi même si je n’étais pas très enthousiaste à cette idée. Les gens de mon entourage m’ont également aidé à déconstruire de nombreux mensonges que j’avais commencé à croire sur moi-même. Je me sentais inutile et cela me stressait énormément. Peu de temps après, toute ma douleur et tous mes symptômes ont disparu. Je ne peux pas vraiment expliquer ce qui s’est passé.

Je sais que les épreuves forgent le caractère, mais le savoir n’aide pas vraiment quand on est en train de les expérimenter. Si tes objectifs ont été déroutés par des problèmes de santé, tu n’as pas à vivre tout cela dans la solitude. Remplis le formulaire ci-dessous et un mentor te contactera.


Nos accompagnateurs ne sont pas des thérapeutes, mais des gens ordinaires qui en accompagnent d’autres dans leur cheminement, avec compassion et respect.

De tels défis peuvent sembler insurmontables. Si tu songes à te blesser ou à blesser une autre personne, veuille lire ceci!

Veuille remplir le formulaire ci-dessous pour nous permettre de te contacter en toute confidentialité. Si tu ne reçois pas notre réponse, vérifie ton courrier indésirable.

Sexe:
Âge:

L’indication de votre âge et de votre genre nous aide à vous assigner un accompagnateur propice. Conditions & Confidentialité.