On parle beaucoup du bonheur au futur. Combien de fois entendons-nous nos amis dire, « Si je pouvais seulement trouver un partenaire, je serais si heureux? » Et pourtant le bonheur ne dépend pas d’une circonstance en particulier. Le bonheur, c’est aimer qui nous sommes, où nous sommes et ce que nous faisons. Le bonheur ne dépend pas des autres; il dépend de nous-mêmes. Nous n’avons pas besoin de l’approbation, de la permission ou de la validation de personne pour être heureux. Nous pouvons être heureux en toutes circonstances, si nous apprenons à cultiver le bonheur. C’est un travail difficile, certes, mais c’est un travail que personne ne peut faire à notre place.
Les mythes qui nous volent notre joie
Mais alors, pourquoi tant d’entre nous sommes-nous si malheureux ou insatisfaits? Il existe des tas de raisons, mais il est certain qu’une bonne part du problème vient des médias et des gens autour de nous qui nous inondent de mensonges. On nous dit que si nous n’avons pas tout ce que nous désirons, nous ne pouvons être heureux. Deux mythes en particulier nous volent notre joie :
Mythe numéro 1 : Nous avons besoin d’un ami exceptionnel pour être heureux.
C’est certainement le plus grand mensonge qui existe, et pourtant c‘est celui que nous croyons le plus aisément. Évidemment, s’il y a quelqu’un qui nous aime et qui veut passer tout son temps avec nous, ça doit être le summum de la béatitude, n’est-ce pas? Faux. Même le meilleur des amis ne saura combler tous nos besoins affectifs.
Mythe numéro 2 : Si nous pouvions seulement nous marier, tout irait pour le mieux.
Ce n’est peut-être pas le plus grand mythe qui existe, mais il arrive en deuxième place. L’opinion générale semble être que si deux têtes valent mieux qu’une, alors le mariage doit être la réponse finale à tout. C’est tragiquement faux. Un conjoint ou une conjointe n’est pas une bonne fée qui, à l’aide de sa baguette magique, fera disparaître tous les problèmes de la vie. Les premiers jours d’un mariage peuvent nous les faire oublier, mais la lune de miel se transforme rapidement en réalité.
La vérité, c’est qu’un conjoint ou une conjointe, aussi parfaits ou charmants qu’ils puissent être, ne peuvent à eux seuls nous rendre heureux. Le bonheur est un sport individuel. Votre perception de soi, votre attitude envers le travail, votre place dans la société — tout cela influence le bonheur, et non une seule et unique personne. C’est une bonne nouvelle, n’est-ce pas? Cela veut dire que vous n’avez pas besoin d’attendre qui que ce soit et que vous pouvez commencer dès maintenant à devenir plus heureux
Première étape vers un avenir heureux
Si nous ne sommes pas heureux, il est grand temps d’en trouver les raisons (sans imaginer que notre vie affective en est la cause). Pourquoi sommes-nous malheureux? Nous sentons-nous seuls? Déçus? Effrayés? Rejetés? En colère? Pleins de regrets?
Il est important de prendre le temps de bien définir nos émotions et notre perception de la vie. Comme le dit le psychologue Phil McGraw, gourou des relations, « Vous ne pouvez pas changer ce dont vous n’êtes pas conscient. » Il est temps de mettre des mots à notre souffrance.
Il faut prendre le temps d’affronter les pourquoi de notre manque de bonheur. Si nous pensons ne pas pouvoir affronter seuls ce processus, nous pouvons demander à un ami ou un membre de la famille de nous aider dans nos réflexions (et non une personne qui nous attire). Un bon ami ou une bonne amie qui nous connaît bien peuvent parfaitement nous aider et nous encourager en offrant des observations honnêtes et empreintes d’amour.
Nous devons d’abord nous aimer
La clef du bonheur la plus importante consiste à vivre en paix avec nous-mêmes. Si nous avons une bonne opinion de nous-mêmes, nous sommes mieux armés pour affronter les défis de la vie. Si nous avons une faible estime de nous-mêmes (comme c’est le cas pour beaucoup d’entre nous), nous devons cesser avant tout de nous comparer aux autres pour plutôt nous réjouir du rôle unique que nous pouvons jouer dans ce monde. Quand l’image que nous avons de nous-mêmes dépend d’un partenaire, d’un parent ou d’un employeur, nous leur accordons un pouvoir qui nous revient.
La source de notre estime de soi influence notre opinion des autres, nos jugements à leur égard, mais aussi nos choix d’amis et les traitements que nous acceptons des autres. Nous devons nous respecter si nous voulons que les autres nous respectent. Le chemin vers une image saine de soi peut être pénible et long, mais cela en vaut la peine. Il m’a fallu cinq ans pour arriver à m’aimer.
Une fois que nous pouvons nous aimer et valoriser notre apport unique au monde, le bonheur est à notre portée. La seule personne avec laquelle nous savons que nous passerons le restant de votre vie est nous-même. Donc, si nous voulons être heureux pour le restant de nos jours, nous devons aimer passer du temps avec nous-mêmes, nous aimer.
Pour moi, ce qui m’a aidé plus que tout à m’aimer, c’était de découvrir l’amour parfait, constant et gracieux de Dieu à mon égard. Personne n’est parfait. Aucune vie n’est parfaite. Mais chacun de nous peut goûter à la grâce et à l’amour parfait dans une relation personnelle avec Dieu, grâce à son Fils, Jésus-Christ. C’est ce qui a fait toute la différence dans ma perception de moi-même, et je sais que son amour pour vous peut aussi transformer radicalement votre vie.
Si vous voulez en connaître plus à ce sujet, vous pouvez lire cet article sur notre site : Là pour toi.
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Auteur de cet article: Claire Colvin
Source de la photo: Richard Jaimes